Sans forer, c'est fini, dans leur sol à mains nues
Toutes les musiques du monde, tête assez haute
Le soir sera le soir
Dans son ombre, à peine je baillerai
De tous les battements, les abattements
De tous les battements, les abattements
Ne resteront que les lignes de mire
J'observerai, j'observerai
Garderai sous la langue
Une minute de silence
Les phalanges apaisées
Une minute de silence
Les phalanges apaisées
Je songerai plus souvent
Au vent, à la fuite
Aux dimanches enfin passés
À la tombée de l'ennui, le jour
À la tombée de l'ennui, le jour
Je concentrerai tous mes efforts sur la stupéfaction
Je marcherai, je marcherai
Sans plus sentir la luxation des heures
Je marcherai, je marcherai
Sortant à reculons de l'étroit, la masse d'avant
Sortant à reculons de l'étroit, la masse d'avant
Je scintillerai d'impatience
Au moins encore une fois.
Juillet 2011